La veuve
ou Le traître trahi”
(1631)
Comédie en
cinq actes et en vers
Clarice,
jeune veuve, riche et bien née, est courtisée par un amoureux peu fortuné,
Philiste, dont la timidité est accrue par la différence de condition entre eux.
Ils finissent par s'avouer leur amour réciproque au milieu du second acte, et
il n'y aurait aucun obstacle matériel à leur mariage (une veuve est par
définition libre et n'a personne à consulter pour se remarier) si un rival
secret, Alcidon, qui feint d'aimer la sœur de Philiste, Doris, ne décidait
d'empêcher ce mariage en enlevant Clarice, avec la complicité de la nourrice de
celle-ci. Pour ce faire, Alcidon se fait aider par Célidan, amoureux de Doris,
mais qui s'était effacé devant lui par amitié, en lui faisant croire que,
devant le refus de Philiste de lui donner sa sœur, Doris, il faut enlever
Clarice et l'échanger contre la main de Doris. Célidan tombe dans le piège,
aide Alcidon à enlever Clarice et à la séquestrer dans son propre château. Mais
à voir Alcidon décidé à épouser Clarice sous le prétexte de se venger de
Philiste, et à lui céder sa place auprès de Doris, Célidan comprend qu'Alcidon
a trahi tout le monde. Il le trompe à son tour, libère Clarice, et demande la
main de Doris. La mére de celle-ci, dont les combinaisons matrimoniales
intéressées avaient failli compromettre le bonheur de la jeune fille, ne
s'oppose pas à cet amant riche, qui rendra sa «dernière vieillesse à jamais
fortunée».
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